O Lountère chérie, où je me sens revivre,
Laisse-moi savourer tes charmes qui m'enivrent,
Loin des fastes indécents et des plaisirs futiles
Qui m'attirent, me rongent comme une fille facile.
Eveille doucement mon corps ensommeillé
Par un raie de clarté posé sur l'oreiller
Et fais-moi oublier l'heure qui m'emprisonne,
Mon agenda noirci et le réveil qui sonne.
Invite mes amis par tes sentiers secrets,
A venir découvrir tous tes charmes discrets,
Oubliant l'autoroute et les vrombissements
Des moteurs de voitures et de leurs hurlements.
Embaume ma narine de tes senteurs de miel
Des bouquets de bruyère épineuse et vermeille,
Laissant à la vallée son haleine fétide
Qui couvre et qui étouffe cette ville putride.
De l'orage qui tonne et de tes chants d'oiseaux,
En faisant dissiper les milles agressions
Dont souffre mon tympan de tant de perversions.
O Lountère chérie, ma belle demoiselle,
Je t'ai voulu parfaite, isolée et sereine,
Belle, robuste et noble, à jamais immortelle,
Sem comentários:
Enviar um comentário